Paroles aux enseignants…

Md_ServaisPlaidoyer pour les enfants et adolescents qui n’aiment pas l’école.

Dès la 3ième primaire, des enfants doués ou peu doués sont tout à fait conscients des contraintes que l’école leur imposent.

Elles sont ressenties différemment par les uns et les autres. Certains s’ennuient tandis que d’autres subissent études et devoirs qu’ils redoutent…

Pas ou peu de place pour la gymnastique, le dessin, le chant, les travaux manuels, les jeux éducatifs.

Les après midi et journée de congé ne favorisent pas les élèves en difficultés s’ils ne reçoivent pas d’aide

L’apprentissage d’une seconde langue est une ouverture à l’autre ; les gouvernements ne favorisent pas voire interdisent l’inscription d’élèves francophones du primaire dans des établissements néerlandophones à 30 km de Liège!!

Cela ne couterait rien à la communauté pourtant! L’immersion linguiste dans certaines écoles a porté ses fruits et se maintient tant bien que mal.

Les cours de rattrapage ou de remédiation et les études surveillées peuvent combler des lacunes de certains, mais ceux qui les supervisent ne sont pas des enseignants surdoués et n’ont pas le temps de corriger le nombre important d’élèves qu’ils ont à surveiller.

Certains parents vérifient quotidiennement l’évolution de leur enfant mais tous n’ont pas ou n’ont plus la possibilité de vérifier devoirs ou leçons.

Les cours de récréations sont peu ou pas équipées pour permettre aux enfants de jouer, courir ou grimper un mur d’escalade.

Tous les enfants qui ont réussi leur CEB vont obligatoirement suivre un enseignement appelé tronc commun.

Comment un élève faible de 6ième primaire peut il s’épanouir dans le secondaire s’il n’est pas mis à niveau par des enseignants soucieux de le faire réussir, ils ont de plus en plus de difficultés de se faire écouter! Durant 2 ans, ils ont peu d’occasion de travailler manuellement, 2 heures de travaux technique ou pratique pas de possibilités de s’exprimer sur les cours qu’ils aiment. Les grilles horaires sont figées et les étudiants subissent des cours qu’ils n’apprécient pas. Certes avant ils avaient droit à présenter une seconde session mais c’est parait il « traumatisant ».

Les classes deviennent de plus en plus hétérogènes, l’écoute est faible et le cours est obligé de continuer parfois dans un brouhaha qui épuise l’enseignant! La prolongation de ce type de formation n’arrangera que quelques élèves capables de suivre un enseignement dit général. Les étudiants à 14 ou 15 ans peuvent assister à des cours qu’ils préfèrent, ne pas subir les matières qui ne les intéressent pas. Ils seront de plus en plus enclin à « brosser » les cours et se retrouverons dans la rue.
Ils ne réussiront pas mieux l’enquête Pisa ?

Il convient de leur proposer des cours, ou des matières qu’ils désirent suivre ou pratiquer.

L’enseignement technique et professionnel sont des valeurs sûres de notre enseignement actuel. Il coûte cher malheureusement !

Le CEFA a pu sauver quelques adolescents.
Beaucoup d’étudiants de cette tranche d’âge 15 /16 ont beaucoup d’autres aspirations que de faire de bons résultats scolaires.

Comment peut on espérer que l’allongement du tronc commun rende nos enfants plus intelligent, seuls ceux qui étaient dans la bonne moyenne ne souffriront pas de s’asseoir sur les bancs de l’école un peu plus longtemps.

Les parents ont d’énormes difficultés à les obliger à venir à l’école. Les journées d’absence s’accumulent, ils perdent leurs allocations familiales et viennent présenter des certificats médicaux vrais ou faux, ils pleurent car ils ont besoin de cet argent pour vivre…

Les académies de musique, les humanités sportives, les écoles d’architecture distribuent des cours passionnants qui n’aboutiront pas toujours à des réalisations de haut niveau mais l’étudiant ira à l’école le cœur léger et de la satisfaction.

Il est indispensable de retrouver du plaisir d’aller à l’école aussi bien pour les enseignants que pour les étudiants.

Je terminerai par une expression d’un enfant de 9 ans « Je déteste Charlemagne car il a inventé l’école, sauf pour une chose ; c’est là que j’y ai rencontré mon meilleur copain »

Annie Servais
Directrice honoraire de l’enseignement technique et professionnel

&-&-&-&-&-&-&-&

Dans un tout autre style mais toujours critique vis à vis des incessantes réformes de l’enseignent…

ENSEIGNEMENT écrit d’un seul jet après le J.T. de 19h30 … et sans relectureArtPir Arthur Pirard.
La bêtise humaine (et je suis modéré c’est une forme de crétinisme –voir dico-) ne se soigne pas dans les ministères ou dans les hautes fonctions de la société !
Voici les exemples révoltants qui détruisent la qualité de l’enseignement, dilapident l’argent de nos impôts et me mettent hors de moi.
1. Refonte des examens
Que coûte l’enseignement ? Beaucoup trop ! Beaucoup plus que nécessaire si vous comptez les millions de la préparation uniforme et la réalisation du CEB, du CE1D, du CESS … et beaucoup moins que nécessaire pour engager des enseignants en face des enfants !!!
Il y a peu, les examens se passaient dans les écoles préparés par ceux qui avaient fait les cours et les fuites étaient rares (le fils de l’instit) et in exportables de même que les corrections mal faites (jeter les feuilles et noter d’après leur proximité).
Allez savoir pourquoi un illuminé (un ou une imbécile) a décidé des examens généraux (fuites nationales) alors qu’il y a toujours eu des examens à tous les niveaux du primaire et du secondaire ; ces évaluations écrites pouvaient être contrôlées par un « pouvoir » extérieur (direction, inspection) et, pour les étudiants, les sanctions se manifestaient par des redoublements ou des échecs au niveau supérieur ! Dans les deux cas, aucune différence dans les résultats des élèves mais des prétextes qui jettent la suspicion sur le travail des enseignants et sur la qualité des écoles tout en montrant la suffisance de quelques huiles.
Ministres, députés permanents, échevins, inspecteurs généraux et autres montrent leur nullité et leur incompétence mais souhaitent montrer leur existence, se valoriser face au public !
Exemple :
a) les inspecteurs qui « croulent » sous leur travail administratif viennent saluer les enseignants qu’ils doivent nommer (c’est leur tour, il y a longtemps qu’on n’a plus nommé).
b) tous les cités plus haut se plaignent de l’importance de leur tâche, du surcroît de travail… combien d’entre eux ont 5 heures de travail dans la journée mais soucieux de se mettre en évidence accordent des dizaines d’heures à la représentation (visites médiatiques), recherchent des interprétations farfelues, des créations inutiles dont on va parler et qu’un scribouillard en mal de copie aura l’art de valoriser (s’il n’a peut-être pas simplement été invité à faire de la promo !).
2. Le cours de citoyenneté
a) Au JT de ce jour, une question grave : comment les profs de religion et de morale vont-ils pouvoir donner le cours de citoyenneté ? Il suffisait de ne pas le créer bien entendu mais il y a pire et même démentiel dans ce domaine ! Qui sait parmi vous que des « évaluations » sont en cours pour tous les « postulants » au fameux cours ? Tous ceux qui le souhaitent sans titre particulier profs de religion, de morale, d’électricité, de commerce, de philosophie et tutti quanti …sauf peut-être une dispense pour les diplômés en sciences politiques ?
a) Ces huiles devenues examinatrices connaissent-elles seulement le titre exact des cours, – religion et morale issue de cette religion ou morale non confessionnelle ou laïque, on imagine bien, qu’à leur niveau ils ne peuvent comprendre qu’on y enseigne la citoyenneté !
La preuve ? Le cours de Morale dans le secondaire inférieur
• Première année : je grandis, je change (tout ce qui touchait à l’adaptation au nouvel environnement scolaire et à la vie familiale)
• Deuxième année : la société civile (la vie en commun, les activités post et para scolaires, l’écologie)
• Troisième année : les organisations nationales et internationales (les trois pouvoirs, les organismes internationaux, le travail et l’entreprise)
• Quatrième année : je prépare ma vie d’adulte(les relations sexuelles, garçons et filles, avoir des enfants, parents et enfants, la création d’une famille) et approche des grandes religions.
Et puis merde, il est 20h50, si j’avais une arme et ces cons en face de moi, je tire !
Mais finalement, je vais regarder France-Albanie et laisser pisser le mouton !!!

Cet article a été publié dans Non classé. Ajoutez ce permalien à vos favoris.

2 commentaires pour Paroles aux enseignants…

  1. Ajj dit :

    Sur le « blog » , je lisais les articles (Madame Servais, Arthur Pirard) concernant l’enseignement ….ceci est un complément lu sur le Soir (commentaire ….ramonage ) !!!

    « » ».de toute facon ses aubligatoire de ramoner sa cheminer chaque annee pour ( assurance, incendie en qua de feu « » »

    >>>une dictée par jour !!!! …. et non pas de l’arabe !!!!

  2. Ah, ah, ah!! Mais bien triste de nos temps de ne pas savoir écrire du tout. Je sais que je fais toujours des faites aussi , suite à mon bilinguisme , venais de Gand et venue à Liège et je m’en excuses vraiment. Désolée Nicole L’Honneux ( professeur de Français dans mes premières années à l’école). Bisous à toi Nicole et donne un peu de tes nouvelles, ma belle.
    Demande à Arthur mes coordonnées si tu en a envies car ai changés d’adresse mail et changer mon N° de GSM, Merci à toi et espère que tu verras ce message, car on dois toujours aller boire notre café , depuis le temps!! Annette Frenay

Répondre à Ajj Annuler la réponse.